Jour 3 – Du Lochan a Mhaim à la Cranach River

Lochan a Mhaim (Ref. grid: 924944) – River Cranach (Ref. grid: 890995)

9h15-16h45 –

Samedi 28 avril

Une tente gelée ! C’est ce que j’ai la surprise de découvrir ce matin : une couche de glace recouvre toute la paroi extérieure, et a même été se glisser jusqu’à congeler mes chaussures ! Mais le ciel est complètement dégagé, et le soleil radieux aura vite raison du froid mordant. Le temps de prendre le petit déjeuner, et la glace a déjà fondu, me permettant de poursuivre l’ascension débutée la veille. La montée vers Lochan a Mhaim est magnifique. L’étau des montagnes environnantes se referme peu à peu sur moi, jusqu’aux deux petits lochs marquant le col. De l’autre côté, la mer apparaît au loin.

Lochan a Mhaim

Lochan a Mhaim

 

La mer depuis le col de Lochan a Mhaim

La mer depuis le col de Lochan a Mhaim

La descente nous amène à Sourlies, petit bothy perdu au milieu des champs, à quelques pas de la plage. L’envie ne manque pas de s’établir ici pour quelques temps… D’autant plus que la journée est difficile, la fatigue accumulée ces derniers mois se fait bien sentir aujourd’hui ! Après avoir visité les lieux, je laisse finalement le bothy derrière moi pour franchir un petit éperon rocheux et déboucher sur la rivière Cranach. Large et paresseuse, elle sera ma compagne pour le reste de la journée. Les moutons sont installés dans le large delta, je les dérange pendant ma recherche d’un gué. Un pont suspendu était censé faciliter le passage, mais il est orné d’un chiffon rouge, et semble en piteux état… Vu la faible hauteur de l’eau, autant mouiller ses semelles ! Un groupe de randonneurs descend d’un col voisin, le coin ne sera peut-être pas si calme ce soir ! Je les laisse bientôt derrière moi, et m’installe au bord d’un petit lac pour une pause déjeuner, rallongée d’une petite heure de récupération supplémentaire.

Sourlies Bothy

Sourlies Bothy

Vue depuis Sourlies Bothy

Vue depuis Sourlies Bothy

La remontée de la rivière est superbe, entourée de montagnes imposantes, et le glenn se referme soudain, pour déboucher après quelques acrobaties sur un petit coin de paradis : une ruine, lovée au creux d’une falaise au bord d’un bras calme de la rivière, et l’eau cascadant derrière. Magique et magnifique… Je m’arrêterai finalement une montée plus loin, la fatigue ayant eu raison de moi pour aujourd’hui !

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